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Publié par L'équipe dans Actualités le 03/06/2024 à 08:32
Les véhicules hybrides deviennent de plus en plus rentables, contrairement aux voitures électriques qui représentent des pertes importantes pour Ford, rejoignant ainsi la position de Toyota.
Le projet de démocratisation de la voiture électrique a suscité l'enthousiasme des constructeurs automobiles, mais ils se heurtent maintenant à une réalité économique difficile : ce n’est pas encore rentable. Toyota et Mazda, qui ont continué à investir dans les moteurs à combustion, voient aujourd'hui leur choix validé par les résultats financiers.
Ford, l'un des plus grands perdants dans le secteur automobile, appelle désormais à reconsidérer la technologie hybride non plus comme une solution transitoire, mais comme une option viable à long terme. Le PDG Jim Farley a déclaré : "Nous devrions arrêter de parler de cela comme d'une technologie de transition."
Ford a subi une perte de 4,7 milliards de dollars avec ses véhicules électriques l'année dernière, et s'attend à perdre encore 5 milliards cette année. En revanche, sa division de véhicules hybrides et essence a généré un bénéfice de 7,5 milliards de dollars. Farley souligne que "beaucoup de nos véhicules hybrides aux États-Unis sont désormais plus rentables que leurs équivalents non hybrides." Ford se tourne vers des modèles hybrides hautement autonomes, mais les ventes de son modèle électrique F-150 Lightning sont bien en deçà des prévisions.
General Motors, un autre acteur majeur de l'industrie automobile, reste prudent vis-à-vis de l'électrique. La directrice Mary Barra a annoncé des hybrides rechargeables pour 2027, mais ne considère pas cette technologie comme une solution à long terme. Elle surveille attentivement les concurrents chinois, soulignant l'importance de maintenir des marques, des produits et des coûts compétitifs : "Je prends les concurrents chinois très au sérieux, en particulier les plus grands."
Aux États-Unis, le marché des voitures électriques est principalement dominé par Tesla, avec 55 % de part de marché l'année dernière, tandis que Ford n'en détient que 7 %. Bien que 1,2 million de véhicules électriques aient été vendus l'année dernière, leur part de marché reste inférieure à 8 %.
En parallèle, les moteurs à combustion restent les plus rentables pour les constructeurs, qui ne sont pas prêts à y renoncer. Volvo a récemment produit son dernier modèle diesel, mais Toyota affirme que le diesel a encore de l’avenir. Renault continue de développer des moteurs diesel, annonçant un nouveau quatre cylindres.
Des technologies intermédiaires comme les systèmes de microhybridation, les carburants synthétiques et l'hydrogène sont souvent mentionnées comme des étapes transitoires avant de passer à un portefeuille de véhicules purement électriques, un domaine où peu de constructeurs traditionnels ont encore réussi à prospérer.
Le marché automobile européen voit également une montée des ventes de véhicules hybrides. Les constructeurs français comme Renault et Peugeot, ainsi que des marques de voitures de luxe comme Ferrari et Aston Martin, s'adaptent à cette tendance. Le Groupe Renault continue de vendre des modèles populaires comme le Captur et la Mégane, qui se vendent bien en France et en Europe. Les concessionnaires jouent un rôle clé en promouvant ces véhicules neufs et d'occasion.
Le marché automobile mondial évolue rapidement avec l'augmentation des immatriculations de voitures électriques. Les ventes de véhicules électriques augmentent, bien que la part de marché des voitures électriques reste encore modeste par rapport aux voitures à combustion. Des marques comme Fiat Chrysler et General Motors adaptent leurs stratégies pour rester compétitives, tandis que les constructeurs français continuent de lancer des voitures neuves et des modèles rechargeables pour attirer les consommateurs.
Le secteur automobile est en pleine transformation, avec une attention particulière portée aux véhicules écoulés et aux nouvelles immatriculations de voitures. Les équipementiers et les concessionnaires s'adaptent à ces changements en promouvant des modèles plus écologiques et en réduisant les coûts pour rester compétitifs. Le marché automobile français et européen continue de croître, soutenu par des ventes de voitures neuves et d'occasion, avec des marques de voitures traditionnelles et nouvelles qui cherchent à capturer une part de marché significative dans ce secteur en évolution.
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