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Publié par L'équipe dans Actualités le 19/04/2024 à 15:40
Le BMW iX2, un SUV coupé, cherche à marquer sa présence plus par son allure que par sa nécessité.
BMW semble avoir consacré une réflexion importante au design de son iX2. Pour la première fois, le "baby SUV" de la gamme embrasse l'électrique.
Comparé à la précédente génération X2 (2017), il abandonne sa silhouette compacte surélevée pour adopter un profil inspiré des imposants X4 et X6. Avec un pavillon plus incliné et une calandre plus imposante, l'iX2 impose sa présence.
Dimensions :
À l'arrière, l'espace est satisfaisant. Contrairement à d'autres SUV coupés, l'iX2 ne compromet pas la hauteur intérieure. Jusqu'à 1,80 mètre, il offre un espace de tête adéquat. Cependant, le plancher légèrement surélevé nécessite de plier les genoux un peu plus que d'habitude. Malgré cela, le confort reste acceptable.
Il est cependant impossible de glisser ses pieds sous les sièges avant pour étendre ses jambes. De plus, les portes arrière de petite taille peuvent poser problème aux jeunes parents lors de l'installation d'un siège enfant.
Le coffre offre plus que le nécessaire avec une capacité de 525 litres, extensible à 1 400 litres une fois la banquette arrière rabattue. Un double plancher permet de ranger les câbles sous les bagages, bien qu'il n'y ait pas de compartiment de rangement avant.
À l'avant, l'habitacle témoigne du savoir-faire ergonomique de BMW. Des détails tels que le support pour smartphone avec recharge par induction sont appréciés. La position de conduite combine la vue surélevée d'un SUV avec une posture sportive. Les sièges offrent un bon maintien latéral.
La finition est irréprochable avec des matériaux de qualité et des détails soignés. Le cockpit est centré autour de doubles écrans orangés, bien que l'instrumentation mériterait plus de clarté. Heureusement, l'affichage tête haute fournit les informations essentielles.
Il n'y a pas de palettes de changement de vitesse, mais un mode "brake" activable depuis la console centrale accentue la régénération, permettant même l'arrêt complet du véhicule.
Une fois en mouvement, la visibilité est limitée, surtout vers l'arrière. Les montants avant sont proches et les rétroviseurs imposants. Le haut-parleur placé sur la planche de bord peut refléter le soleil de manière gênante.
L'écran central dispose d'une caméra 360° efficace, bien que légèrement saccadée. Le système d'infodivertissement, dernier cri, peut sembler confus avec ses nombreux menus. De plus, il faut passer par l'écran pour régler la climatisation.
Comme son cousin le Mini Countryman, le BMW iX2 est basé sur la plateforme multi-énergie UKL/FAAR, ce qui explique en partie ses lacunes.
En effet, cette plateforme a été conçue pour accueillir des moteurs thermiques, des hybrides rechargeables et des électriques. Cependant, elle ne permet pas la propulsion pure et souffre d'un surpoids, nuisant à l'autonomie.
Le futur BMW iX3, basé sur la nouvelle plateforme Neue Klasse, devrait corriger ces lacunes.
Deux motorisations sont proposées : une version traction de 204 ch et une version xDrive 30 à transmission intégrale de 313 ch.
La version xDrive 30 offre des performances solides avec un couple de 494 Nm, permettant des accélérations vives. La direction est précise, le roulis bien contrôlé et l'adhérence des pneus Pirelli satisfaisante.
Cependant, le poids élevé de 2 020 kg limite les performances et le confort, notamment sur routes dégradées.
En termes d'autonomie, l'iX2 offre environ 300 km avec une batterie de 64,7 kWh. La recharge en courant continu est rapide, prenant environ 29 minutes pour passer de 10 à 80%.
Malgré ses qualités sur route, le prix élevé du BMW iX2 le place en concurrence avec des alternatives plus abordables offrant des performances similaires, mais son design distinctif peut séduire certains acheteurs.
Le prix d'entrée pour le BMW iX2 n'est pas des plus abordables. La version de base, équipée d'un moteur de 204 ch, commence à 46 900 euros, tandis que la version xDrive 30 que nous avons testée démarre à 59 150 euros. Avec ses options, notre modèle d'essai dépasse même les 70 000 euros. Cette tarification élevée le met en compétition directe avec des concurrents plus abordables tels que le Peugeot e-3008 ou le nouveau Renault Scénic.
Malgré ses performances sur la route et son design distinctif, le BMW iX2 souffre de certains compromis dus à sa plateforme multi-énergie, notamment en termes d'autonomie et de poids. Son prix élevé pourrait être un obstacle pour certains acheteurs, bien que son attrait esthétique puisse en séduire d'autres. En fin de compte, le choix entre le iX2 et ses concurrents dépendra des préférences individuelles en matière de design, de performances et de budget.
PIAT
BMW prouve encore sa nullité avec une électrique reposant encore sur une architecture de voiture thermique. Les constructeurs automobiles ont pourtant compris l'importance des véhicules électriques, avec leur moteur électrique, leur rechargeable et leur autonomie de la voiture.
Mac4Ever l’avait parfaitement expliqué lors de son essai du BMW IX1. Ce modèle, bien qu'affichant une motorisation électrique, semble figé dans une ère révolue, négligeant l'innovation et les avancées technologiques nécessaires pour répondre aux attentes des consommateurs en matière de voitures électriques.
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