Publié par L'équipe dans Actualités le 22/08/2023 à 09:02
Selon une publication des Echos, le gouvernement s'apprête à intensifier le malus au poids pour les modèles de voitures hybrides et électriques. Ces toucheraient en premier lieu les changements hybrides simples dès 2024, suivi par les modèles électriques en 2025.
L'année 2024 verra une série de modifications dans le secteur automobile, notamment en ce qui concerne le système de bonus/malus. Du côté des incitations, le gouvernement a déjà annoncé l'ajout d'un critère environnemental au bonus, lié à l'empreinte écologique de la production du véhicule. Cette mesure va à l'encontre de la concurrence des marques chinoises. En ce qui concerne les sanctions, des changements substantiels sont en cours de préparation.
Les Echos ont dévoilé les premiers détails des nouvelles règles de malus, qui seront intégrées à la loi de finances 2024. Comme prévu, la taxe liée aux émissions de CO2 sera mise en place plus tôt dans le processus. Au fil des années, le seuil de déclenchement a été abaissé de 5 grammes par an. Actuellement, le malus CO2 débute à 123 g/km.
Cette tendance se poursuivra avec un seuil abaissé à 118 g/km en 2024. Cette modification entraînera un déplacement de cinq paliers dans la calandre, ce qui augmentera le montant du malus pour les modèles de véhicules hybrides simples et rechargeables qui sont déjà soumis à cette impôt. Par exemple, le nouveau Honda CR-V hybride, émettant 134 g/km, est actuellement soumis à un malus de 280 € en 2023. Cette somme pourrait atteindre 450 € en 2024.
Le malus au poids, en vigueur depuis le 1er janvier 2022 pour les véhicules dépassant 1,8 tonne, impose une pénalité de 10 € par kilo excédentaire. D'après Les Echos, après avoir examiné plusieurs scénarios allant de 1,5 à 1,7 tonne, le gouvernement aurait choisi de réduire le seuil à 1,6 tonne.
Les véhicules hybrides rechargeables et électriques sont actuellement épargnés. Cette exonération se maintiendrait jusqu'en 2024. Cependant, selon les informations disponibles, le gouvernement envisage de mettre un terme à cet avantage en 2025, avec l'intégration de cette mesure dans la loi de finances 2024, dont le projet sera présenté en septembre . Cette décision vise essentiellement les modèles de voitures électriques de grande taille, caractérisées par leur poids important dû à leur taille et à la présence de batteries surdimensionnées pour garantir une autonomie décente.
Il est important de noter que les modèles de voitures hybrides simples ne seront pas épargnés par le malus au poids. Certains modèles imposants, comme le Toyota Highlander avec une taxe de 3 250 €, sont déjà touchés. Avec un seuil abaissé à 1,6 tonne, de nouveaux modèles seront également assujettis à cette pénalité. Un exemple est le nouvel Espace hybride, exempt de malus CO2 mais pesant entre 1622 et 1749 kg en configuration à 7 places.
La transition vers des modèles de véhicules plus propres est une priorité. Les voitures électriques, les voitures plug-in et les voitures écolo gagnent en popularité. Cependant, ces nouvelles mesures de malus au poids pourraient avoir un impact sur les immatriculations de ces voitures vertes, notamment les modèles de véhicules électriques plus imposants.
Parallèlement à ces mesures, l'évolution du réseau électrique et la montée en puissance des voitures électriques nécessitent également des adaptations. L'utilisation des autoroutes par les véhicules propres, tels que les modèles de voitures électriques, contribue à réduire les émissions polluantes et à promouvoir la mobilité durable.
Afin de promouvoir davantage l'achat de véhicules électriques et de soutenir l'évolution vers des véhicules verts, il est essentiel que les politiques incitatives soient alignées avec les objectifs environnementaux. L'autonomie de la voiture et la disponibilité des modèles de véhicules entièrement électriques sont des facteurs clés pour encourager l'adoption de voitures écolos. Toutes les voitures électriques, qu'elles soient hybrides rechargeables ou entièrement électriques, contribuent à réduire l'empreinte carbone et à favoriser la transition vers des véhicules propres.
Les constructeurs automobiles ont un rôle crucial à jouer dans cette transition. Les avancées technologiques, telles que les moteurs thermiques plus efficaces, les véhicules électriques, les voitures hybrides et les systèmes de batteries rechargeables, sont essentielles pour répondre aux nouvelles normes environnementales. Les efforts conjoints pour recharger ces véhicules électriques à travers un réseau de bornes de recharge sont également indispensables pour garantir la réussite de cette évolution.
La progression des motorisations électriques et hybrides rechargeables est un élément clé de cette transition. Les batteries au lithium-ion jouent un rôle central dans le fonctionnement de ces véhicules, offrant des capacités de stockage élevées en kWh pour une autonomie accrue. Les véhicules hybrides, qu'ils soient rechargeables ou non, combinent généralement des moteurs thermiques et électriques pour réduire les émissions polluantes tout en améliorant l'efficacité énergétique.
En somme, les réformes prévues dans le secteur automobile, en particulier les ajustements dans le système de bonus/malus et les nouvelles mesures concernant les modèles de voitures hybrides et électriques, façonnent l'avenir des immatriculations de véhicules, en encourageant une transition vers des modèles plus respectueux de l'environnement, notamment les véhicules entièrement électriques, les voitures hybrides rechargeables et les technologies favorisant les véhicules verts.