Les obstacles à la voiture électrique : Une étude révèle les réfractaires persistants

Une tendance croissante à l'adoption de la voiture électrique

Selon les résultats du deuxième baromètre d'Electra, opérateur spécialisé dans les véhicules électriques, les Français se montrent de plus en plus enclins à adopter ce type de véhicule. Sur une note positive, la moitié des propriétaires de voitures thermiques envisagent désormais de passer à l'électrique (+7 points par rapport à 2022). Cependant, cette transition peut être considérée comme un projet à long terme, car seulement un tiers des personnes interrogées prévoit de le faire d'ici trois ans.

Les motivations des futurs adeptes de la voiture électrique

Il est intéressant de noter que parmi ceux qui envisagent le changement, 46 % mentionnent l'aspect écologique et la nécessité de réduire leur empreinte carbone, tandis que 44 % évoquent des considérations financières. Cela démontre que certains conducteurs perçoivent la transition vers l'électrique comme une opportunité de réduire leur budget automobile. De plus, 22 % d'entre eux sont incités par le déploiement des Zones à Faibles Émissions (ZFE), bien que les règles aient récemment été assouplies.

Les obstacles persistants pour les réfractaires à la voiture électrique

En revanche, du côté des conducteurs qui ne souhaitent pas passer à la voiture électrique, les raisons invoquées sont désormais bien connues, même si ce constat peut sembler évident. Cependant, ce qui est frappant dans ce baromètre, c'est l'augmentation du pourcentage de critiques par rapport à l'enquête précédente, malgré l'élargissement de l'offre de véhicules électriques et l'augmentation du nombre de bornes de recharge.

Détail : 80 % des répondants qui préfèrent rester fidèles aux voitures thermiques justifient leur choix par le coût d'achat élevé des véhicules électriques, soit une hausse de 11 points en un an. Le manque d'autonomie est cité par 63 % des sondés, ce qui représente une augmentation de 12 %. La difficulté à trouver des points de recharge a augmenté de 5 points, atteignant 45 %. Enfin, le temps de recharge est désormais un obstacle pour 48 % des sondés, soit une augmentation de 13 points par rapport à l'année précédente.