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Publié par L'équipe dans Actualités le 31/05/2023 à 20:30
Le graphène gagne du terrain depuis des années en tant que supermatériau pour la fabrication de batteries pour voitures électriques : c'est une feuille monocouche d'atomes de carbone qui a le potentiel d'être plus solide que l'acier, plus flexible que le caoutchouc, plus conducteur d'électricité que le cuivre, imperméable même les plus petits atomes et un poids ultraléger.
Mais comme cela s'est produit avec les batteries à semi-conducteurs, son talon d'Achille le rend évolutif. Maintenant, une société appelée Lyten veut y parvenir avec le soi-disant graphène 3D de la main de grandes marques, et accessoirement promouvoir les batteries lithium-soufre face à une pénurie de matières premières clés.
Lorsque le graphène est froissé et tordu à l'échelle du nanomètre, il devient beaucoup plus réactif, permettant aux propriétés de ce supermatériau, comme sa légèreté, d'être infusées dans d'autres matériaux, explique Lyten.
Conçu à partir de gaz naturel, ce matériau promet d'améliorer la résistance, la conductivité ou la perméabilité, se traduisant par une durée de vie utile plus longue et une plus grande densité d'énergie, ce qui se traduit par des voitures électriques à plus longue autonomie.
Actuellement, Stellantis a déjà investi dans cette entreprise pour faire du graphène 3D un matériau pouvant être fabriqué à grande échelle.
Contrairement aux batteries lithium-ion traditionnelles, les batteries lithium-soufre de Lyten n'utilisent pas de nickel, de cobalt ou de manganèse, des matériaux qui deviennent de plus en plus coûteux en raison de la complexité de leur obtention.
Ils promettent d'être 60% plus légers, plus sûrs contre les surcharges et les fuites thermiques, avec une plus grande densité d'énergie, expliquent-ils, et plus propres. Ses applications vont de la sphère automobile à l'aéronautique, la marine ou l'énergie.
Le problème est que cette densité d'énergie se fait au détriment des cycles de charge et de la stabilité de la batterie lors de l'utilisation d'une anode métallique au lithium. C'est-à-dire qu'il n'a pas une longue durée de vie et n'accepte pas les charges rapides.
Stellantis a également jeté son dévolu sur ce type de batterie et compte bien en équiper ses futures voitures électriques.
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