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Publié par L'équipe dans Actualités le 08/07/2023 à 16:17
Thomas Brostrøm, responsable des énergies renouvelables chez Shell, annonce son départ de l’entreprise, ne croyant plus en la stratégie axée sur le pétrole et le gaz mise en place par le PDG.
Ce départ intervient après une série d'actions fortement critiquées par le PDG de Shell, Wael Sawan, qui, depuis quelques mois, cherche à augmenter la production de pétrole et de gaz au détriment des énergies renouvelables.
Thomas Brostrøm décide de quitter le navire moins de deux ans après avoir pris les rênes des activités de Shell dans le domaine des énergies renouvelables, portant ainsi un coup dur à l'entreprise. Shell affirme toutefois que Brostrøm part pour "saisir une opportunité extérieure".
Le pétrolier ne cache pas ses intentions et admet ouvertement se concentrer sur des activités plus rentables et moins favorables à l'environnement, conformément à la stratégie de Wael Sawan, qui vise avant tout à réaliser des bénéfices pour les actionnaires.
Le PDG se dédouane et rejette la responsabilité sur les États, affirmant que les aides gouvernementales ne sont pas suffisantes pour faciliter une transition en douceur vers les énergies renouvelables, et qu'il n'y a pas de "changement significatif des politiques gouvernementales".
Le manque de conviction de Shell se reflète dans les chiffres : l'entreprise a réalisé un bénéfice de 47,5 milliards d'euros en 2022, mais n'a investi que 3 milliards dans les énergies renouvelables. Cette situation a conduit Thomas Brostrøm à prendre ses distances, n'étant plus en phase avec la stratégie impulsée par Wael Sawan.
Un remplaçant nommé pour Brostrøm
Selon un communiqué officiel de Shell, Greg Joiner, actuellement vice-président de Shell Energy Australia, remplacera Thomas Brostrøm en tant que directeur de Shell Energy Europe et Emerging Markets Power.
Les pétroliers et le dérèglement climatique
Le récent rapport publié par Oil Change International intitulé "Big Oil Reality Check" révèle que les pétroliers, tout comme les constructeurs automobiles, ne font pas suffisamment d'efforts pour lutter contre le dérèglement climatique, malgré leurs engagements dans le cadre des Accords de Paris.
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