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Publié par L'équipe dans Actualités le 31/03/2023 à 19:25
Suite à l'acceptation par l'UE de l'exception pour les e-carburants permettant la vente de voitures neuves à moteur à combustion interne au-delà de 2035, certains constructeurs, comme Renault, ont exprimé leur désaccord, tandis que d'autres ont été favorables avec réticence. Cependant, la plupart des constructeurs sont dans l'attente pour voir comment les choses vont évoluer.
Carlos Tavares, PDG du groupe Stellantis, ne fait pas partie de ceux qui attendent en silence. Il a critiqué le manque de neutralité technologique en mettant tout sur la voiture électrique à batterie, ce qui entraîne une perte de créativité dans la recherche de sources d'énergie. Il a également exprimé son inquiétude concernant le cadre juridique qui pourrait nuire à une saine concurrence, en plus de souligner le coût élevé des voitures électriques.
Récemment, il a expliqué que les voitures électriques abordables ne sont pas disponibles actuellement en raison de la rareté, du coût élevé et de la volatilité des matières premières, en particulier le lithium.
Il a souligné que nous avons besoin de lithium pour remplacer les 1,3 milliard de voitures à moteur à combustion interne sur la planète, mais nous ne produisons pas suffisamment pour répondre à la demande. Cela soulève également des préoccupations géopolitiques liées à la concentration de l'extraction de lithium.
En réalité, il manquerait des centaines de mines de terres rares, et pas seulement de lithium, pour satisfaire la demande. Bien que le lithium soit présent en abondance sur Terre, son extraction peut être coûteuse et est principalement contrôlée par la Chine, ce qui peut limiter son utilisation. Ce phénomène est également observable, comme nous l'avons vu, avec le pétrole découvert au large des îles Canaries.
Lors du Forum sur la liberté de mobilité qu'il a créé en conjonction avec sa décision de quitter l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), Stellantis a pris la parole mercredi pour discuter du coût d'accès à la mobilité.
Cette initiative permet au groupe de s'affranchir d'une ligne commune avec ACEA et de prendre ses propres décisions en matière d'affaires publiques et de groupes de pression. Dans un monde visant la neutralité carbone, la question était de savoir si la liberté de mobilité serait réservée à quelques privilégiés.
Les voitures électriques et celles qui fonctionneront uniquement au e-carburant sont actuellement considérées comme inaccessibles à la plupart des clients, avec des prix dépassant largement les 35 000 euros.
Pour comprendre l'importance d'offrir des voitures abordables, il suffit de considérer qu'en Espagne, en 2022, 73 % des voitures neuves vendues coûtent moins de 25 000 euros, d'après les données du Trésor. C'est une préoccupation fréquemment exprimée par Tavares, qui insiste sur le fait que l'industrie automobile doit absorber les coûts de fabrication plus élevés d'une voiture électrique, qui sont de 40 % supérieurs à ceux d'une voiture à moteur à combustion interne, plutôt que de les transférer au client en augmentant le prix de vente.
De nombreuses marques ont vu une opportunité de proposer des modèles de plus en plus chers, avec des marges bénéficiaires plus élevées, comme Peugeot, Mercedes et CUPRA, qui représente plus de 40% des ventes de SEAT SA.
Toutefois, le marché des voitures les plus chères est beaucoup plus restreint que celui des voitures en général, et toutes les marques ne pourront pas survivre si elles continuent à privilégier la prime.
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