Publié par L'équipe dans Actualités le 17/07/2023 à 17:19
En début d'année, le gouvernement a introduit une mesure d'aide visant à encourager le covoiturage sur les trajets du quotidien. Les premiers résultats sont positifs.
Bien que les Français aient de plus en plus recours au covoiturage pour les longs voyages, cette pratique reste peu utilisée pour les petits trajets du quotidien, en particulier pour se rendre au travail. C'est pourquoi le gouvernement a concentré ses efforts sur le développement du covoiturage dans ce domaine.
Le plan de développement du covoiturage a été lancé en janvier, dans un contexte propice à plusieurs arguments avancés par le gouvernement. Outre les avantages écologiques de partager sa voiture, il existe également des avantages financiers. Avec une inflation élevée, le covoiturage permet aux conducteurs de partager les frais de déplacement, tandis que les passagers peuvent voyager à moindre coût.
Pour encourager le covoiturage quotidien, l'État a mis en place plusieurs aides financières. La plus importante est une prime de 100 € versée aux nouveaux covoitureurs par les plateformes de covoiturage. Cette incitation a rencontré un franc succès. Dans un premier bilan, le gouvernement indique qu'à partir du 1er juillet 2023, 130 000 nouveaux conducteurs se sont engagés grâce à ce dispositif gouvernemental pour des trajets du quotidien.
Au cours du premier semestre, le nombre de trajets en covoiturage a doublé par rapport à la même période en 2022, avec un total de 5,1 millions de trajets cette année. Selon les estimations de l'État, cela a permis d'éviter près de 25 000 tonnes de CO2 et d'économiser l'équivalent de 7,7 millions de litres de pétrole. Ce dernier point était une autre raison motivant le gouvernement, qui a inclus le plan covoiturage dans son programme de sobriété énergétique.
Selon l'observatoire du covoiturage, les trajets les plus prisés ont lieu en Ile-de-France, autour de Rouen, ainsi qu'entre Annecy et la Suisse, et entre Nice et Monaco.
Le gouvernement annonce également un renforcement de la lutte contre la fraude liée à l'aide de 100 €, notamment par le durcissement des conditions d'identification pour bénéficier des primes, la limitation des montants accordés par conducteur, et la mise en place d'un service de détection de la fraude inter-opérateur.